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Chroniques des Millieres

la commune 1871

                      Mon regard sur  la commune de Paris en 1871

                                       

                                « La plus grande explosion socialiste du siècle » Jules Guesde

 

              Comment aborder l’histoire de la commune de Paris je dirai qu’aujourd’hui n’ayant pas vécu les faits nous sommes imprégnés de nos sentiments, de nos choix politiques,  de notre vision de la société ancienne et nouvelle un amalgame peu ordinaire qui détériore l’analyse objective.

              D’où vient le mot commune de l’héritage du moyen-âge ou les communes pouvaient s’administrer seules, tenant leurs statuts d’autonomie du roi, du comte ou du duc pour ce cas  en 1871 du Peuple et non de la bourgeoisie dominante

 

                                                 Introduction

             Vainqueur de la guerre les prussiens depuis mars 71 assiègent Paris, le second Empire a  cessé  d’exister,  remplacé le 4 septembre par la République néanmoins Paris était armée pour se défendre contre une possible invasion prussienne, 234 bataillons de la garde nationale soit environ 30000 combattants, armées de canons et fusils. Malgré quatre mois de siège la capitale avait le sentiment d’être invaincu Une partie de la population parisienne juge avoir été trahie.

Les idéologues et anarchistes  menèrent une propagande régulière  pour la continuation de la guerre dans des clubs dans des journaux avec une pression morale et  menaces physique sur les derniers tenants de l’ordre,  leurs reprochant la capitulation face à l’ennemi, l’esclavage ouvriers.

              La place de Paris devenu incontrôlable depuis que l’assemblée avait supprimé la solde des gardes nationaux ainsi que le moratoire sur les loyers. La petite bourgeoisie dont les petits commerçants frappés  par le décret Dufour s’unirent au prolétariat parisien.

L'Assemblée élue le 8 février 1871 est toutefois à majorité monarchiste ;

               Thiers  ne pouvant compter que sur 6000 gardes nationaux, n’était pas en mesure de résister à cette nouvelle insurrection. Ainsi, il décida de quitter Paris, laissant la capitale entre les mains des émeutiers. A noter toutefois que Thiers en politicien expérimenté, avait déjà été confronté à ce genre de situation. Ce dernier savait donc qu’il était plus aisé d’abandonner la ville afin de la reconquérir plus tard quartier par quartier, plutôt que de s’installer dans une position défensive et attendre les assauts de l’ennemi. Il décida de rapatrier  l’assemblée à Versailles

                En s’efforçant d’isoler Paris du reste du territoire Thiers affirma sa loyauté envers tous les partis «  Lorsque le pays sera réformé je vous donne la parole d’un honnête homme, aucune des questions qui auront été réservées n’aura été altérée, par une infidélité de notre part »  s’engage sur le respect de la position prise sur le régime futur de la France  afin de préserver une unité qu’il juge indispensable au relèvement national que l’on appellera le pacte de Bordeaux (wikipedia)

Bismarck libère rapidement près de 60 000 prisonniers  (craignait-il le retour de la révolution française de 1789 à la frontière ?)  Thiers peut ainsi recomposer une armée de 130000 hommes pour en finir avec l’insurrection parisienne.

 

                            Déroulement des premiers  combats (forts et redoutes)

Une manifestation loyaliste se forme à Paris mais elle est rapidemment rejointe par les communards des coups de feu sont échangés beaucoup meurts ou sont bléssés dans les deux camps

              Ce sont des signes avant-coureurs ne laissant aucun espoir aux insurgés. Les versaillais le 21 mars occupent le fort du Mont-Valérien Le 30 mars, le général de Gallifet occupe le rond-point de Courbevoie et le 2 avril, les Versaillais s'emparent de Courbevoie et de Puteaux, Le 3 avril, la Commune lance, sous les ordres de Flourens, Eudes et Duval, une contre-offensive en direction de Versailles : elle se solde par un échec à Rueil et à Châtillon.

Neuilly qui, le 25, bénéficie d'une suspension d'armes pour permettre l'évacuation de la population. Cette période permet à l'armée versaillaise de se renforcer.

Au soir du 26 avril, le village des Moulineaux est occupé le 29, le fort d'Issy est menacé. Le 4 mai, redoute du Moulin-Saquet Le 5, les versaillais s'emparent du village de Clamart. Le 8, l'enceinte fortifiée de Paris est violemment bombardée de Grenelle à Passy, tandis que le 9, le fort d'Issy est pris

 

                   Les éléments idéologiques de ce conflit franco français

Les représentants de la misère ouvrière de cette époque prenant enfin ses distances avec la classe opprimante,

Les prémices de l’idéologie de Karl Marx

La prise de pouvoir d’écervelés, d’anarchistes, de casseurs moderne

Une action préméditée par quelques intellectuels, politiciens ou artistes qui veulent une régénération d’un monde usée par la guerre,

Un élan démocratique populaire,

Un complot monarchique.

La destruction de la république

La franc-maçonnerie  le 24 mai en pleine semaine sanglante fait un appel ‘’La commune défenseur de nos principes sacrés vous appelle à elle. Vous l’avez entendue de nos bannières vénérées sont déchirées par les balles et brisées par les obus. Vous avez répondu héroïquement continuez avec l’aide de tous les compagnonnages. L’instruction que nous avons reçue dans nos respectables loges dictera a chacun de nous, à tous le devoir sacré que nous avons a remplir, heureux ceux qui succomberont dans cette lutte sainte.  (Pierre Milza ‘l’Année terrible)

           Certainement un peu de tous cela un melting-pot un agrégat de vérités et de sentiments mélangés. Comme tous les moments forts de notre histoire se sont des moments passerelle entre un ancien  monde et un nouveau monde une société qui se cherche, qui veut aller de l’avant mais qui ne sait comment elle doit agir

 

                           Les membres de l’insurrection

Des idéaux communs mais divergent dans l’action.

Des intellectuels révoltés

Des anarchistes

Les quartiers populaires étaient plus socialistes que patriotes ils détestaient plus les riches que les prussiens mais en même temps extrêmement courageux à la limite de l’irresponsabilité

        Une tragédie dont l'acteur principal est le petit peuple de Paris, y compris la petite bourgeoisie  poussé par la misère et les souffrances du siège

-       par l'ardeur d'un patriotisme déçu  

-       par la vigueur des traditions révolutionnaires presque séculaires, de la lutte des classes,

-       par la politique intransigeante d'une Assemblée conservatrice, qui voulait conserver ses pouvoirs

-       par la croyance en un monde meilleur plus égalitaire.       

Des références passéistes pouvant irriter les doctrinaires. Que demandent-ils au fond ? La République, la victoire sur l'envahisseur, du pain et un toit pour tous, la justice et la solidarité sociale, la reconnaissance de leurs droits, leur dignité et d’hommes et de femmes libre

 

             « La terre aux paysans, L’outil a l’ouvrier Le travail pour tous »

 

       Malgré la confusion de leurs idées, la faiblesse de leur sens politique, la violence de leurs propos ou de certains de leurs actes, les communards  nous émeuvent par leur désespoir, par la sincérité de leurs convictions  Ils ont  essayé d’obtenir  des soutiens militaires en particulier celui de la famille Garibaldi (Joseph, Menotti, Ricciotti) rejeté par la république de Gambetta malgré leurs incontestables réussite sur le terrain face aux prussiens  les Garibaldi refusèrent , Joseph  malade aurait voulu continuer la guerre contre l’ennemi la Prusse

 

                                 L’internationale de la commune

      Une relation intime avec le monde ouvrier une société nouvelle qui a pris naissance après l’exposition de Londres se propagera un peu partout en Europe (Suisse Allemagne, Angleterre, Italie, Belgique, Italie. Prise de conscience de la dépendance ouvrière et économique  face au capitalisme et aux propriétaires fonciers elle fut fondée le 28 septembre 1863 dont l’un de ses membres fondateurs  n’était autre que Karl Marx

 

                                                Politiques

    Les divergences idéologiques entre les insurgés apparaissent rapidement.

Les jacobins (Louis Delescluze, Gambon, Miot, Félix Pyat, Jules Vallés) veulent que Paris prenne en main le gouvernement de la France.

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Les blanquistes (Ferré, Rigault, Vaillant) sont partisans d'une dictature "montagnarde".

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Les révolutionnaires radicaux (Clément) souhaitent une autonomie de Paris et une république démocratique et sociale.

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Les socialistes affiliés à l’internationale anti-étatiques partisans de Pierre Joseph Proudhon,

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Une minorité ouvrière, composée d'internationaux militants (17 membres, dont Varlin, Frankel), elle s'inspire de Marx et Proudhon.

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Les indépendants comme  Gustave Courbet, Zéphirin Camélinat, Gustave Flourens.

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Les modérés : Eugène Varlin, Benoit Malon, Tolain, Fribourg

 

Un ensemble disparate de journalistes, d’ouvriers d’avocats de médecins Plus l’ensemble des ouvriers, artisans, commerçants, bagnards, des artistes avec des compétences assez relative,

Marx et Lénine s'en sont détachés. Pas de dictature du prolétariat. Karl Marx écrivait à propos des Communards, tout en rendant hommage à leur héroïsme « De grands enfants généreux mais inexpérimentés »

 

                                   L’administration communarde

          Peut-on appeler cela une administration des ’arrivistes’ voulant tous profiter de ce nouveau pouvoir du plus petit au plus grand. Un montage à la fois absurde et désuet face à la tragédie qui se prépare

On voit des espions partout même ‘’Cham ‘’communard reconnu fut suspecté de traitrise Les intellectuels font croire aux parisiens que s’ils détiennent Paris ils ont le  sort de la France dans leurs mains  ils vont promulguer des  décrets divers sans vérifier leur exécutions et ils n’auront aucune incidence en dehors de Paris.

           On ne touche pas à la banque de France et son or par contre on se contente d’une avance  de 7 millions de francs.

 

                               Des hommes et des femmes de valeurs

             Delescluze, Louise Michel, Gustave Courbet, Rossel, (Varlin, Cournet) qui s’interposeront pour éviter le massacre des otages  sont-ils des bandits des hors la loi ! Non, l’histoire retiendra leur volonté farouche, leur personnalité intransigeante, leur réel désir de voir un monde nouveau se créer, la force, la résignation le courage. Voilà ce que doit retenir l’histoire

                     

                                               Les incendies

            Nous n’avons plus affaire à des combattants, mais à des incendiaires. Les derniers soldats de la Commune sont presque annihiler par les troupes versaillaises  mais, dans les quartiers conquis, rôdent encore quelques groupes incontrôlables qui n’ont pas été arrêtés et qui se sont déguisés en gardes nationaux de l’ordre ou en simples curieux. Ceux-là ont les poches remplies de bombes et de bouteilles de pétrole qu’ils jettent furtivement dans les caves. On a également surpris de faux pompiers qui, sous prétexte d’éteindre le feu, envoyaient des jets d’huile minérale sur les maisons en flammes. (Selon Zola) Par tous les moyens les insurgés tentent ainsi de faire de Paris un immense tas de décombres fumants.

 

                           Violence versaillaise et haine du communard

             Jean-Baptiste Millières, fusillé à genoux sur les marches du Panthéon de Paris et  la  mort de Cluzeret et Rossel celui qui avait dit à son ministre de tutelle « Instruit qu’il y a deux parties en lutte dans le pays je me range sans hésitation du côté de celui qui n’a pas signé la paix et ne compte pas dans ses rangs de généraux coupable de capitulation » mais qui se rendit compte très vite de la situation démissionna car l’anarchie désorganisait à la fois l’armée et le gouvernement

             On peut aussi signaler les violences carcéral en particulier Le lieutenant Charles Eugène Marcerou (1829-1898), geôlier en chef de la prison des Chantiers (1871)

              Les soldats traités de lâche ont faits justice eux-mêmes en croyant exécuter  des fuyards lors des combats contre les prussiens. Quand les Parisiens revinrent dans la capitale, dans les premières semaines de juin 1871, ils se trouvèrent souvent confrontés à la dure réalité de la répression républicaine. Ils s’en indignèrent, comme Manet qui, dans sa correspondance pourtant peu favorable à la Commune, condamne le caractère sauvage de sa répression.

 

                                       La population  parisienne  

Dès que la commune fut  annoncée une frénésie de fêtes s’empara de la population on recherchait partout dans Paris les détruire les derniers symboles de l’Empire

Une population divisé dont les trois quart sont pour la commune mais qui  se sent isolé désappointé face à la réalité les jours passent la pression monte de plus en plus on déménage on essaye de quitter les lieux  quand les bombardements se rapproche. On sait que les versaillais sont prêt à l’offensive et que nulle part il existe de porte de sortie. La plupart des révoltés en arme savent qu’ils seront exécutés ou tués lors des combats l’armée ne les considère pas comme des soldats

           La population parisienne qui avait d’abord accepté et parfois fraternisé avec les communards se sent abandonné elle se retournera à la fin contre ceux qui l’ont persuadé d’une vie meilleure, qu’une nouvelle démocratie ouverte aux peuples va naître de ce mouvement insurrectionnel  mais qui doit maintenant rendre des comptes.

 

Ludwig Frankiz "« On voit clairement ici le mécanisme indiqué plus haut. Obéissance à une suggestion d'autant plus puissante qu'elle est collective, conviction chez le meurtrier qu'il a commis un acte fort méritoire, et conviction d'autant plus naturelle qu'il a pour lui l'approbation unanime de ses concitoyens. Un acte semblable peut être légalement, mais non psychologiquement, qualifié de criminel.

 

Les caractères généraux des foules dites criminelles sont exactement ceux que nous avons constatés chez toutes les foules: suggestibilité, crédulité, mobilité, exagération des sentiments bons ou mauvais, manifestation de certaines formes de moralité, etc. » Gustave Le Bon

 

La commune n’avait pas pris en compte cette situation

-          La guerre n’avait que trop durée

-          Les incendies volontaires des vestiges parisiens, par des groupuscules armés et fanatiques

-          Les violences sur la population 

-          Contre les dénonciations, les prises d’otages

-          Le saccage des églises. Le vol des biens appartenant à des parisiens ayant fuient la ville.

-          La destruction volontaire (colonne Vendôme) selon les directives de Courbet ?

-          Les exécutions  des généraux des prêtres des religieuses des gendarmes

-          Des arrestations arbitraires, comme en Avril pour un certain Ordioni

-          J'ai été arrêté au commencement d'avril, par ordre du sieur Lefrançais, membre de la Commune, pour servir d'otage.  Après avoir été détenu pendant vingt jours à la préfecture, j'avais été écroué, en dernier lieu, à Mazas. Cette prison avait déjà reçu divers obus dans la soirée de mercredi. Jeudi matin, mon voisin de cellule (4e division, n° 173) venait d'être grièvement blessé. Ses gémissements me fendaient l'âme. Je fis alors appel aux sentiments d'humanité du gardien de la division (1), le priant de me (1) Le sieur Lécole, agent secret de la Commune. faire transférer dans un des cachots du rez-de-chaussée, où il y aurait moins de danger d'être atteint par les bombes. Je reçus cette sinistre réponse : « Ne crains rien, ton affaire sera bientôt faite. J'entendis alors dans la galerie des pas cadencés d'hommes armés. Je crus que l'heure fatale avait sonné, et j'essayai d'écrire un suprême

-          adieu à ma famille.

-           Mais la Providence allait bientôt manifester sa miséricorde envers moi.

-          « Ce cri : Ouvrez les cellules! Retentit comme un signal de salut. Un de mes compatriotes vint m'annoncer avec mystère que le directeur de la prison, le sieur Garreau, allait être bientôt fusillé. Je n'osais le croire, et cependant c'était la vérité, puisque le cadavre de ce misérable gisait encore, hier dimanche, étendu dans la cour de la prison.

-           Je fus un des premiers à franchir les grilles extérieures. Mais je n'avais pas fait deux pas, que des gardes nationaux s'emparent de moi et m'entraînent de force à la barricade de la rue de Lyon, en mettant entre mes mains un mauvais fusil à piston.

-          Je remarque autour de moi un tambour-major de la garde nationale, Marié, et le sieur Bardet, marchand de chansons, saisis de frayeur.

-           Je leur propose de m'accompagner dans une maison voisine, où nous trouverions, leur dis-je, les munitions qui nous seraient nécessaires.

-           Ma proposition est accueillie, et grâce à ce stratagème, je pus m'éloigner du théâtre de la lutte.

-          Les mensonges sur la réalité des évènements

 

                                            Les armes à la main

           Dombrowski celui qui a fait croire à la population parisienne qu’il était prêt à l’affrontement  sans dire qu’il avait sous ses ordres des fuyards, des officiers d’opérette, des lâches qui se débandent aux premiers coups de feu sur les barricades laissant des enfants, des femmes et quelques courageux gardes mobiles sans expérience face aux troupes de ligne versaillaise

           On rajoute des galons, on prend, la pose sur une barricade ou dans les défilés

Des gardes nationaux peu formé à la guerre. Des troupes indisciplinés chaque section était libre de ses actions

           Les communards espéraient beaucoup des gardes nationaux mais en fait ils étaient tellement désœuvrés, inutilisés que l’on ne pouvait pas compter sur eux comme soldats de plus l’ivrognerie était monnaie courante  et cela bien avant la commune quand la république espérait encore !  Combien de fois les préfets durent intervenir pour arrêter des ivrognes faisant des saccages dans les rues comme à Lyon en 70

          La rue était devenu un tripot à ciel ouvert la plupart était soucieux de protéger leurs vies d’autres animés d’un courage et d’une volonté farouches étaient prêt à se sacrifier pour les idéaux de la commune. Des brigades anarchistes qui n’acceptaient aucun ordre

 

                                            Vision divergente

        On aurait pu, on aurait dû continuer le combat contre les prussiens mais on oublie de dire que l’armée Française n’avait plus de réserve suffisante, trop dispersé, pas assez de chevaux, Une armée de gardes mobiles certes en nombres mais incapable de manœuvrer un armement obsolète avec des munitions disparate, des régiments voir des armées en déroute.

Les parisiens mal informés de la situation militaires ont cru au renversement de situation malgré les pigeons grammes, le télégraphe, les boules de moulins.

Pour Thiers et le gouvernement légitime le combat contre les prussiens était de l’histoire ancienne le véritable ennemi  est enfermé dans Paris

         Les versaillais déjà des anciens savent que la guerre ne fait pas de quartiers briffés à Satory par Mac-Mahon   ils  ne vont laisser aucune chance aux communards trois commandants Vinoy, Ladmiraut, Galliffet avec certainement des agents de liaisons infiltrés certains s’attendent à un long siège de la capitale mais finalement en une semaine (la semaine sanglante) les combats seront terminés

 

                                          L’affaire des canons        

       Entreposés à Montmartre, Belleville et aux Buttes-Chaumont           

En ce qui concerne les canons de la butte ( payé par souscription au moment du siège) comment se fait-il que l’armée du général Vinoy n’a pu les retirer de Paris pourquoi ces mêmes canons n’ont-ils pas servis contre les prussiens, pourquoi n’ont ’ils pas servi contre les versaillais soi-disant enchevêtres  et non opérationnels ce qui est faux pourtant les communaux avaient quelques canons sur les barricades d’où viennent-ils  certains affirme comme Le Flô ministre de la guerre devant la commission d’enquête (juin 1871) –‘’Les canons étaient absolument inoffensifs’’ dans ce cas pourquoi avoir voulu les récupérer ??

 

                                       Une volonté d’éviter le pire ?

       27 mars Discours de Thiers «  C’est le gouvernement qui nous divise le moins » « Il y a des ennemis de l’ordre qui prétendent que nous nous préparons à renverser la république. Je leur donne un démenti formel. Je ne détruirai pas la forme de gouvernement dont je me sers maintenant pour rétablir l’ordre   que si un complot se formait  pour rétablir la monarchie, il ne s’y prêterait pas » car dans le même temps chez les insurgés une rumeur court comme quoi le duc d’Aumale représentant la noblesse sera nommé à la tête des armées versaillaise

Les maires, les députés de paris avec Schœlcher, Edmond Adam , Ranc, Lockhroy, Floquet, Clémenceau essayèrent une médiation entre les insurgés et les autorités les uns reprochant la capitulation face à l’ennemi prussien les autres ne voulant pas donner d’une guerre fratricide  et d’une révolution devant l’ennemi  

 

                                             Crise après crise

         L’histoire de la révolte ouvrière date des années 48. Le pouvoir en place crée les ateliers nationaux pour  éponger le nombre d’ouvriers sans emploi un prétexte sans doute car ils ne dureront que deux mois et en plus l’état doit augmenter les impôts mettant de ce fait le monde paysan en colère face au monde ouvrier. Le pouvoir en 70/71 garde le souvenir de Blanqui de Raspail de ceux qui avait  en 48 mis fin à l’assemblée « Vous voulez donc nous renverser » Blanqui répond « Non mais vous barrer la route en arrière » et lors du coup d’état de 1851 les villes insurgés n’eurent pas le loisir de profiter de leurs révolte. Les versaillais connaissaient bien ces insurgés, et leurs idéologues le combat des communards  en 70 était perdu d’avance Les villes françaises n'ont pas véritablement suivi

 

                                                         Thiers

-           Historien de la révolution et de l’Empire, ancienmonarchiste rallié au parti de l’ordreIl n’avait pas voté  l’entrée en guerre contre la Prusse, malgré les conditions désastreuses de la capitulation il avait perdue l’Alsace Lorraine mais a su conserver Belfort

-          Anti bonapartiste Il avait été arrêté avec Odilon Barrot lors du coup d’état de 1851

-          Il veut conserver la république menacée à la fois par les Légitimistes, et les Orléanistes qui ont une écrasante majorité a la chambre, Il doit montrer de la fermeté. En tous cas aucune chance d’un complot bonapartiste.

-           En ce qui concerne la commune il rééditera la même tactique qui avait réussi contre la révolte des canuts de Lyon en 1833

-          ‘’En février 1871, après la chute du Second Empire, il devient chef du pouvoir exécutif. En mai de la même année, son gouvernement ordonne l'écrasement de la Commune de Paris. Le 31 août 1871, il devient le premier président de la Troisième République.’’ (wikipedia)

-           

-          " Thiers est sans contredit l'esprit le plus délié de la chambre il est plein de ressources, de pénétration et d'activité ;il parle de tout ,il met la main à tout. La guerre ou les finances ,la diplomatie ou les arts, les travaux publics ou la police ,rien ne lui échappe A la tribune malgré sa taille de nain, sa voix cassée et criarde, il captive l'attention de la chambre pendant des heures entières . Il amuse ses amis fait sourire ses adversaires et  déconcerté ses ennemis . Historien et admirateur de la révolution et de l'empire. Il voudrait avoir le bras de fer de Napoléon. Il ambitionne pour son pays le rang qu'il devrait avoir dans le monde . Il voudrait le voir puissant et respecté

-          Sa position en face de la royauté est anomale et bizarre .  Il aime assez ses roueries que l'on qualifie du titre de pompeux de moyens de gouvernement. et ,pour cela , il voudrait prendre son point d'appui dans les centres. Mais il voudrait aussi que le ministère eût ses coudées franches, surtout pour la politique étrangère, et il sent que pour cela , la gauche est un auxiliaire indispensable il voudrait l'avoir avec lui sans se donner à elle il l'a caresse sans la convaincre ; il l'attire sans la fixer. et, malgré lui, il est arrivé à accepter pour plaire à la gauche des idées qu'il détestait, qu'il frappait de ridicule Il a fait présenter par ses amis , et il appuie les propositions sur la réforme électorale, sur la réforme parlementaire, sur le scrutin public, sur les modifications aux lois de septembre ,enfin tout le programme de la gauche. A la vérité, il a réduit à de minces proportions toutes ses propositions ;il les accepte plus par calcul que par conviction . Mais quoi qu'il en soit ,ces idées admises seraient un progrès, une réaction contre le système des bornes , un échec pour les centres et le château. Sur la politique étrangère, il a fait en 1840 , étant ministre , beaucoup de bruit et peu d'actes de vigueur . Mais enfin il a eu l'honneur de crier et d'attirer la haine des anglais, auxquels il a été sacrifié. Il a eu la gloire de voir que nos ennemis lui préféraient monsieur Guizot . Ses instincts son révolutionnaires et nationaux Il hait la légitimité, la domination des prêtres ;il veut un enseignement patriotique ; il désire que la révolution apparaisse grande et fière aux yeux de l'Europe . Mais il est si mobile si volontaire, si léger dans ses propos ,que souvent il renverse d'une main ce qu'il a édifié de l'autre , qu'il blesse par une boutade irréfléchie ceux qu'il a le plus flattés, caressés , attirés à lui "

 

 

 

                                                  En conclusion

              Au nom d’un pouvoir quelconque on crée des guerres civiles mais celle-ci est particulière  elle échappe quand même à la règle générale puisque le parti de l’ordre avait quitté les lieux (s’éloigner pour mieux encercler et en terminer avec une utopie anarchique)  les insoumis se sont retrouvés un peu malgré eux aux commandes de la ville. il est vrai qu’une grande partie du gouvernement Favre et Le Flo mais aussi les détenteurs des pouvoirs banquiers et  autres grandes bourgeoisie ne voulaient pas continuer la guerre soutenue par la majorité des français qui avaient trop souffert En ce qui concerne l’église elle se rangera derrière les plus fort avec l’assurance de conserver ses privilèges

La commune a surtout montré son inefficacité et le mouvement est resté immature...

Un exemple: Alors que Thiers est déjà aux Tuileries, les Communards à l'hôtel de ville, discutent de la légitimité d'une subvention municipale pour les théâtres de la ville. ..(Almeras)

             On vivait de belles paroles on chantait la marseillaise après chaque discours les communards rêvaient d'un idéal complétement hors réalité pleins de bonnes intentions mais incapables de dégager des priorités à faire appliquer.

Certains généraux versaillais ont salués le courage de '' ceux qui étaient sur les barricades'' mais ils semblent qu'il y avait une colère contre ceux qui se cachaient pour sauver leurs vies

             Au sein  la Commune se juxtaposent des éléments traditionnels qui en font une révolution typique du XIX e siècle, mais aussi un certain nombre de traits préfigurant des formes nouvelles d’organisation politique et sociale. Mais tous s’accordent sur son aspect de guerre sociale, indissociable de la montée de la classe ouvrière et du socialisme. Elle demeure par là une référence et un emblème pour le mouvement ouvrier international  » GEORGES BEISSON

 

Y’avait-il une crainte d’un retour de la monarchie a la fin de la guerre de 70 la questionest intéréssante car il y a bien eu des suppositions qui ont été faites a ce sujet das divers analyses mais par évidence la France avait connu le droit de vote , la démocratie et surtout la révolution pour ne pas revenir en arrière la France était dans un tel état de lassitude morale et psychologique qu’il était fortement improbable de revoir la monarchie faire son retour et si on en doutait encore ne pas oublier que l’assemblée de Versailles entre légitimistes et orléanistes ils ne pouvaient se concevoir une telle alternance

 

-          Francis Mélou est ce que la répression, des communards, n'a pas, à la fin, magnifié et solidifié l'image de cette révolution légitime mais vaincue?

-          Patrick Delaye C'est toute la différence entre l'histoire et le roman historique..

-           

             Du 3 avril au 31 mai, on estime entre 20 000 et 30 000 le nombre de Parisiens tués au combat ou exécutés (les versaillais ont perdu environ 1 millier d'hommes). Le gouvernement fait procéder à 40 000 arrestations environ, et les poursuites dureront jusqu'en 1874. Les 26 conseils de guerre prononceront 13 450 condamnations, dont 268 à mort (23 condamnés seront exécutés, dont Ferré et Rossel), les autres aux travaux forcés et à la déportation dans les bagnes de Nouvelle-Calédonie. Des milliers de vaincus doivent s'exiler. L'amnistie votée en 1880 ramènera en France les derniers survivants. Dix ans après, il y a eu une loi d'amnistie.... ils ont pu rentrer, enfin, ceux qui étaient encore en vie. (Larousse)

Beaucoup de questions sans réponse par exemple : comment se fait-il qu’une capitale puisse être reprise aussi rapidement ?

           Une cicatrice qui a du mal à se refermer le vaincu profitera de cette révolution pour conforter l’émergence des idées sociale dans la société. Enfin cet épisode sera le prélude de l’expansion et la généralisation des différentes formes du socialisme (révisionniste réformiste, marxiste, démocratie sociale), du nationalisme exacerbé et de la révolution prolétarienne de Russie du XXème siècle

 

Sources

Site La Toupie '' La commune de Paris)

Larousse,

Histoire du XIXéme siècle de Serge Berstein et Pierre Milza

Membres de J’aime l’histoire et le patrimoine (facebook)

Article de Georges Beisson

Site Les amies et amis de la commune de Paris

La vie parisienne pendant le siège et sous la commune  H. Almeras

L’évolution du socialisme par A Bourdeau

Universalis

L’année terrible par  Pierre Milza

Site L’histoire par l’image

Les racines de la France ; Jean Claude Barreau

La vie de Cyprien Ordioni

Le cercle des patriotes

Wikipedia

 

 

Fait à Notre Dame des Millières le 19/08/2017 par Abbatucci Charles René

 

 

 

                                                       Annexe :

 

Chronologie de la Commune de Paris (1871) .

 

     26 février : Signature des préliminaires de paix avec la Prusse.

      1er mars : Les troupes prussiennes entrent dans Paris et défilent sur les Champs-Élysées.

      3 mars :    Constitution du Comité central de la Garde Nationale.

    10 mars :    Pacte de Bordeaux, garder l’unification du pays

                       L'Assemblée nationale décide de se retrouver le 20 mars à Versailles

    17 mars :   Arrestation du socialiste révolutionnaire Louis Auguste Blanqui.

    18 mars :   Commune de Paris, échec de la tentative des troupes gouvernementales, de s'emparer  des canons de Montmartre.

    20 mars :   Le gouvernement et l'Assemblée nationale s'installent à Versailles.

    22 mars :   Louis Rossel (Louis-Nathaniel Rossel) devient Chef de la 17e légion de la Commune.

    23 mars :   Tentative de réconciliation

    26 mars :   Élections de la Commune de Paris.

    28 mars :   Proclamation de la Commune de Paris à l'hôtel de ville.

      3 avril :    Louis Rossel est appelé chef d'état-major.

      5 avril :    Ediction du "décret des otages" du 2 prairial An 79[8]

    14 avril :    Nomination de Louis Rossel au poste de président de la Cour martiale.

    21 avril :    Les fédérés incendient plusieurs monuments publics historiques, surtout : le palais des Tuileries, le palais de Justice, le palais de la Légion d'honneur, et l'hôtel de ville.

    30 avril :    Louis Rossel nommé au poste de ministre délégué à la guerre à la place de Gustave Paul  Cluseret.

   10 mai :     Par le traité de Francfort, la France perd l'Alsace et une partie de la Lorraine, mais garde Belfort Qui plus est la France doit verser cinq milliards d'indemnités (4, 9 sont récoltés par une souscription nationale ouverte le 27 juin).

        Suite à ce traité, à peu près 160 000 Alsaciens et Lorrains, refusant de devenir Allemands, quittent les provinces perdues et s'installent sur le territoire français.

  16 mai :     La Commune met à bas la statue de Napoléon place Vendôme.

  18 mai :     L'Assemblée nationale, réunie à Versailles, ratifie le traité de Francfort

du 21 au 28 mai : «Semaine sanglante»

  21 mai :    Entrée des troupes versaillaises dans Paris.

  26 mai      Exécution de Jean-Baptiste Millière, fusillé à genoux sur les marches du Panthéon

: Chute du dernier bastion communard.

  28 mai :    Exécution des défenseurs de la Commune de Paris devant le mur des Fédérés.

  28 novembre : Exécution de Louis Rossel, ancien délégué à la guerre de celle-ci

 

 

                                                    Membres des commissions de la commune

Commission de la Guerre Charles Delescluze, Gustave Tridon, Augustin Avrial, Georges Arnold, Gabriel Ranvier Cluseret Louis Rossel (01/05/1871), Alfred-Édouard Billioray (08/05/1871), Charles Delescluze (10/05/1871)

Commission des Finances Charles Beslay, Alfred-Édouard Billioray, Victor Clément, Gustave Lefrançais, Félix Pyat François Jourde      

Commission de la Sûreté générale Frédéric Cournet,  Auguste-Jean-Marie Vermorel, (socialiste),Théophile Ferré, (blanquiste) Alexis Louis Trinquet, Clovis Dupont Raoul Rigault             

Commission de l'Enseignement Gustave Courbet, Augustin Verdure, Jules Miot, Jules Vallès, Jean Baptiste Clément Édouard Vaillant  

Commission des Subsistances Eugène Varlin,François-Louis Parisel, Victor Clément,Arthur Arnould,Henry Louis Champy Auguste Viard                  

Commission de la Justice Charles Ferdinand Gambon, Louis-Simon Dereure, Adolphe Clémence, Camille Langevin, Jacques Louis Durand Eugène Protot       

Commission du Travail et de l'Échange Albert Theisz, Benoît Malon, Auguste Serraillier, Charles Longuet,

Louis-Denis Chalain, Léo Fränkel      

Commission des Relations extérieures Léo Meillet Charles Gérardin,Charles Amouroux, Jules-Paul Johannard,

Jules Vallès Paschal Grousset Louis Rossel (10/05/1871)

Commission des Services publics François-Charles Ostyn, Pierre Vésinier, Paul Philémon Rastoul, Antoine ?,

Armand Antoine Jules Arnaud, Eugène Pottier Jules Andrieu

                                                                           

                                                                   Louise Michel

Louise Michel (1830 – 1905 à Marseille) est une militante anarchiste, féministe, et l’une des figures majeures de la Commune de Paris.

Née le 29 mai 1830 en Haute-Marne au château de Vroncourt, Louise Michel est la fille de Marie-Anne Michel, servante, et de "père inconnu" (probablement Laurent Demahis, fils du châtelain). Elle grandit au château et y reçoit une éducation de qualité. En 1850, à la mort des propriétaires, sa mère et elle doivent quitter le château.

En 1852, Louise obtient un diplôme d’institutrice. La même année, elle crée une école libre en Haute-Marne, où elle ouvrira une seconde école en 1854, et y enseigne pendant un an avant de partir pour Paris. Elle commence à y enseigner en 1856 et poursuivra son activité pendant une quinzaine d’années. Elle y ouvre deux écoles et commence à s’intéresser à la littérature. Elle publie des textes et des poèmes sous le nom d’Enjolras (un personnage des Misérables de Victor Hugo, chef d’une coterie révolutionnaire) et entretient une correspondance avec Hugo. Elle fréquente les milieux révolutionnaires et côtoie des personnalités comme Jules Vallès, Raoul Rigault et Émile Eudes. Elle devient blanquiste, partisane du mouvement révolutionnaire et républicain socialiste fondé par Auguste Blanqui. Elle rencontre également Georges Clemenceau.

En 1870, pendant la Guerre franco-prussienne, elle manifeste contre l’arrestation de blanquistes. Alors que la famine sévit à Paris, elle crée une cantine pour ses élèves. Elle devient membre du Comité de vigilance de Montmartre, association politique, et présidente du comité de vigilance des citoyennes du 18ème arrondissement. Le 18 mars 1871, l’insurrection éclate à Paris et Louise y participe activement, ainsi qu’à l’expérience de la Commune de Paris. En avril-mai, Paris est assiégée et Louise participe aux combats de rue à Issy-les-Moulineaux, Neuilly, Clignancourt. En mai, sa mère est arrêtée à sa place et Louise se rend pour la faire libérer. Détenue près de Versailles, elle assiste à l’exécution de ses amis et de l’homme qu’elle aime, Théophile Ferré. Pendant deux ans, elle est gardée prisonnière dans une abbaye transformée en prison puis condamnée à la déportation en Nouvelle-Calédonie.

Pendant le voyage en bateau, Louise rencontre Henri Rochefort, célèbre polémiste, et de Nathalie Lemel, militante anarchiste et féministe, eux aussi déportés. Au contact de cette dernière, Louise devient anarchiste. Détenue sept ans en Nouvelle-Calédonie, elle y crée un journal, édite un recueil de contes kanaks et cherche à instruire les autochtones. Lorsqu’ils se révoltent, en 1878, elle prend leur défense. En 1879, elle obtient le droit de s’installer à Nouméa et y reprend son métier d’institutrice.

En 1880, Louise retourne à Paris et y est chaleureusement accueillie par la foule. Elle reprend immédiatement son activité de militante et de femme de lettres, donnant des conférences, intervenant dans des débats politiques et publiant un ouvrage. Le 9 mars 1883, elle mène aux Invalides une manifestation au nom des « sans-travail » qui dégénère en affrontement avec les forces de l’ordre. Après s’être rendue aux autorités, elle est condamnée à six ans de prison. Graciée en 1886, elle est de nouveau emprisonnée en août pour un discours en faveur de mineurs, pour quatre mois. En 1887, elle se positionne contre la peine de mort. En 1890, elle est à nouveau arrêtée à la suite d’un discours.

Libérée le 4 juin 1890, elle se réfugie à Londres où elle crée et gère une école libertaire avant de revenir en France en 1895. Pendant dix ans, elle multiplie les conférences, les actions militantes et les séjours à Londres. Au cours de ces années, elle est plusieurs fois arrêtée et incarcérée, mais ne cesse jamais son activité.

Louise Michel meurt en janvier 1905 à Marseille d’une pneumonie.

 

                                                  Auteur Abbatucci Charles le 16/03/2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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